Bernard, tu vas nous manquer sur les chemins.
Tu nous accompagnais depuis de nombreuses années, toujours
bienveillant avec les trainards.
Discret, le sourire coquin aux coins des lèvres, le regard malicieux, tu
étais toujours prêt à partager ton avis avec tes confrères de
Montpellier. Nous avons tous adopté ton diagnostic pour la goutte au
nez : la rhinite sénile.
Ton humour va nous manquer.
Nous n’entendrons plus tes expressions en occitan ni tes chansons de
Brassens et d’autres. Tu sollicitais notre mémoire pour retrouver des
airs de notre jeunesse, de bons souvenirs
Nous n’oublierons pas ta gourmandise qui t’as fait gourmet… Tu
améliorais les recettes glanées auprès des uns et des autres. Nous ne
partagerons plus ta tapenade , ton pudding et surtout ta pâte de
coing, un véritable délice.
Chacun d’entre nous gardera le souvenir de ton pas sur les chemins.
Bernard tu vas nous manquer sur les chemins…

Véronique C.

Avec Bernard nous avons partagé la « Lengo nostro » et je lui dédie ce passage du » Simbèu de la Coupo » d’ Elie Bachas, car Bernard était un « Savi »

Ço que fai la grandour de l’ome es, segur, que cerco de s’enaussa Mai fau que s’enausse
emé lou respèt de la naturo, emé la couneissènço de si forço à-n-éu e d’aquéli dóu
mounde mounte viéu.

Madeleine

Avec Bernard, nous en avons partagé des randos toutes belles mais j’en évoque d anciennes et difficiles: les 3Becs dans la Drome, le GR 7 en Corse, le Champsaur qu’il affectionnait et ou Helene nous avait fait grimper aux superbes lacs de Crupillouse .J’avais proposé l’abbaye du Boscodon et son lacis de ruisseaux et cascades, dans un refuge ,Bernard avait découvert un vieux bouquin et nous avait régalé de sa lecture à la veillée.. Au cours de nos randos, nous avons fait plusieurs brillants diagnostics humoristiques en réunion pluridisciplinaire des médecins de l’ATP j’appelais affectueusement Bernard, mon cher confrère « bien que de Toulouse » , il était le seul  a ne pas être passé  par la fac de Montpellier !  Son humour discret et sa culture occitane nous régalaient ! Ensemble nous avons chanté, marché et levé le coude avec discernement, mais Bernard tendait toujours son grand quart métallique datant de sa jeunesse;  à la fin du piquenique, il présentait volontiers son ustensile pour percevoir sa part de pousse café qu’il troquait contre « du grimpe mémé » de sa composition! Pitou vient de me rappeler cette appellation non contrôlée mais originale comme le personnage !!     

 Salut compagnon et bonne route sur nos crêtes!   

 Michel